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“ J’étais en vacances, entourée des gens que j’aime. On riait, on partageait, tout allait bien. Et pourtant, sans prévenir, une angoisse immense est montée. Mon coeur s’est serré, ma gorge aussi. Comme si quelque chose n’allait pas, alors que tout allait bien.
C’est sûr, je suis cassée. ”

“ J’étais en vacances, entourée des gens que j’aime. On riait, on partageait, tout allait bien. Et pourtant, sans prévenir, une angoisse immense est montée. Mon coeur s’est serré, ma gorge aussi. Comme si quelque chose n’allait pas, alors que tout allait bien.
C’est sûr, je suis cassée. ”

1. La Neuroception comme agent de sécurité de notre corps

Pendant très longtemps, j’ai été persuadée que c’était mon mental qui décidait si une situation était stressante ou non. Mais grâce à l’approche somatique, j’ai compris que cette évaluation se jouait bien plus bas, dans mon corps, via un processus inconscient appelé : la Neuroception. La Neuroception, c’est la capacité automatique de notre système nerveux autonome à détecter, sans que l’on en ait conscience, si notre environnement — interne et externe — est sûr, dangereux ou menaçant pour notre survie. En réalité, ton système nerveux autonome ne se pose qu’une seule question : « Est-ce que je suis en sécurité ou est-ce que je suis en danger ? ». Pour y répondre, il analyse en permanence une quantité impressionnante d’indices très subtils. Cela peut être un ton de voix, une posture, un bruit particulier, une lumière trop forte, un micro-changement dans l’expression du visage de l’autre. Mais cette lecture se fait aussi de l’intérieur : une variation du rythme cardiaque, une tension musculaire soudaine, une sensation digestive inhabituelle… Tout est pris en compte. Et surtout, cette détection repose sur une mémoire implicite. Elle s’appuie sur l’ensemble des expériences passées, notamment celles qui ont laissé une empreinte émotionnelle forte. À partir de là, la neuroception choisit une réponse corporelle : détente, vigilance, agitation, figement. Sans même que nous ayons le temps d’y réfléchir. Autrement dit : on ne pense pas notre sécurité, on la ressent avant tout dans notre corps.

2. Quand la Neuroception est dérégulée

Schéma 1 : Programmation interne de sécurité – Neuroception Régulée

Signaux de Sécurité :

Une voix douce, stable, des gestes lents et prévisibles, des expressions faciales cohérentes, une présence émotionnelle chaleureuse, des silences apaisants, une respiration calme, le droit d’être soi, sans masque etc…

Signaux de Danger :

Des cris, des mouvements brusques, des visages fermés ou froids, des tensions physiques visibles, l’incohérence entre ce qui est dit et ce qui est ressenti, une surcharge sensorielle (lumière, bruit), une absence de repères etc…

On pourrait croire que les signaux de sécurité sont universels : un sourire, une voix douce, un geste bienveillant. Mais la réalité est bien plus nuancée. Pour notre système nerveux, la notion de « sécurité » n’est pas toujours celle que l’on croit. Elle se construit au fil du temps, à travers nos expériences précoces, notre environnement relationnel, et surtout les souvenirs implicites que notre corps a enregistrés sans que l’on en ait conscience. Si nous avons grandi dans un environnement stable, sécurisant et cohérent, notre système nerveux a probablement appris à reconnaître des signaux sains de sécurité : la douceur, la lenteur, la régularité, la disponibilité émotionnelle, l’espace pour être soi.

Schéma 2 : Programmation interne de danger – Neuroception Dérégulée

Signaux de Sécurité :

L’agitation, le multitâche, le contrôle, la surveillance constante, les relations fusionnelles ou conflictuelles, l’humour moqueur, le silence glacial, la performance, l’hyper-présence mentale, l’émotion réprimée etc…

Signaux de Danger :

La lenteur, les pauses, l’intimité émotionnelle stable, le calme, la liberté d’être soi sans jugement, la disponibilité de l’autre sans attente, l’absence de tension dans le lien etc…

Mais si nous avons grandi dans un environnement instable, imprévisible ou blessant, notre système nerveux autonome a pu associer des signaux très différents à la sécurité. L’agitation, l’hypervigilance, le contrôle, le conflit, le silence, l’humiliation, la performance constante… Autant de signaux qui peuvent être perçus comme « familiers » et donc inconsciemment vécus comme rassurants, même s’ils ne le sont pas vraiment. C’est cela, une neuroception dérégulée : lorsque notre système nerveux confond danger et sécurité, parce que ce qu’il identifie comme « sécurisant » est en réalité basé sur une mémoire de survie, et non sur une réalité émotionnellement nourrissante.

3. Neuroception Régulée VS Neuroception Dérégulée

Quand la neuroception est régulée, le corps peut naviguer entre les états de vigilance et de détente avec fluidité. Il peut détecter un danger réel, y répondre de manière adaptée, puis revenir à un état de sécurité une fois la menace passée. On se sent alors capable de faire confiance à ses ressentis, de s’ouvrir aux autres, de se reposer ou de poser des limites quand c’est nécessaire. Mais quand la neuroception est dérégulée, le système nerveux peut rester bloqué dans des états d’alerte, même en l’absence de danger réel. Le corps, dans ce cas, continue d’interpréter certains signaux comme menaçants, ce qui rend difficile l’accès à la sécurité. Cela entraîne alors un ensemble de conséquences, aussi bien sur le plan physique que psychique. Le corps et l’esprit sont comme piégés dans une alerte qui ne passe jamais vraiment alors que dans la Réalité : le danger est passé.

Les Conséquences :
  • 1.

    Physiques : tensions musculaires persistantes, douleurs chroniques, troubles digestifs, fatigue inexpliquée, sommeil non réparateur, respiration courte ou bloquée, migraines, vertiges.

  • 2.

    Mentales / émotionnelles : anxiété constante ou diffuse, sensation d’angoisse « sans raison », irritabilité, hypersensibilité émotionnelle, peur de s’effondrer, sensation d’être en décalage ou « trop » pour les autres.

  • 3.

    Cognitives : difficulté à se concentrer, pensées envahissantes, confusion, trous de mémoire, sensation de ne pas réussir à prendre de recul, ruminations.

  • 4.

    Comportementales / relationnelles : évitement, isolement, sur-adaptation, besoin de contrôle, recherche de performance constante, difficultés à dire non ou à poser ses limites, comportements compulsifs (travail, alimentation, téléphone…).

Tu veux une Bonne Nouvelle ?

Tu n’es ni cassé·e, ni brisé·e. Si aujourd’hui, ton corps perçoit du danger là où il n’y en a plus, ce n’est pas parce que tu es « trop » sensible ou incapable de te calmer. C’est simplement que ton système nerveux a appris, souvent très tôt, à se méfier du monde pour te protéger. Et il continue de faire de son mieux, même si ses réponses ne sont plus adaptées à ta réalité d’aujourd’hui. Mais cette histoire n’est pas figée. Grâce à la neuroplasticité, tu peux rééduquer ton système nerveux, réguler ta neuroception et réapprendre, petit à petit, à ressentir de la sécurité dans ton corps. Ce n’est pas une question de volonté ou de mental. C’est un processus corporel, lent, doux, mais profondément transformateur. Des recherches en neurosciences ont montré que le cerveau humain conserve, tout au long de la vie, une capacité d’adaptation remarquable. Cette plasticité neuronale permet de modifier les connexions entre les neurones en réponse à l’expérience, facilitant ainsi l’apprentissage de nouvelles réponses émotionnelles et comportementales.

C’est exactement ce que je t’invite à explorer dans mon programme éphémère Retrouver une sécurité oubliée. Pendant 9 jours, tu vas plonger dans une approche à la fois douce et puissante : des contenus audio pour comprendre pourquoi ta neuroception peut se déréguler, comment cela influence ton quotidien, et surtout comment retrouver une sensation de sécurité dans ton corps grâce à des pratiques somatiques concrètes. Tu recevras également une box contenant 3 huiles essentielles choisies avec soin, pour accompagner cette régulation par les sens. Et parce que la sécurité se construit aussi dans le lien, tu seras accueillie dans un groupe Telegram bienveillant pour vivre cette expérience en co-régulation, entourée d’autres personnes qui traversent les mêmes questionnements. Il est temps que tu fasses de ta sécurité une priorité.

Le contenu de cet article ne remplace en aucun cas l’avis d’un professionnel de la santé. Elle est uniquement à visée éducative.